Le 31/08/2011
Le Mouvement Républicain Calédonien note la volonté exprimée par les Calédoniens d’être rassurés sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et leur inquiétude grandissante à l’approche des échéances de 2014-2018.
Le Mouvement Républicain Calédonien note la volonté exprimée par les Calédoniens d’être rassurés sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et leur inquiétude grandissante à l’approche des échéances de 2014-2018.
Les Calédoniens ne veulent pas revivre les événements de la fin des années 80, menace que le drame de Maré à fait ressurgir.
Le Président de la République Nicolas Sarkozy a tenté de répondre aux attentes de l’ensemble des Calédoniens, indépendantistes comme pro-français.
Dans cet évident exercice de séduction à l’approche des élections Présidentielles de 2012, il a d’un côté exprimé son souhait personnel de voir la Nouvelle-Calédonie choisir une solution dans la France tout en envisageant dans le même temps d'accompagner la Nouvelle-Calédonie vers l'Indépendance.
Par ailleurs, alors que la visite d’un Président de la République en exercice en Nouvelle Calédonie revêt toujours un caractère exceptionnel, on a pu remarquer la désaffection autour des événements organisés.
La faible mobilisation de la population à Bir Hakeim et à Paita, alors que Jacques Chirac avait réuni 15.000 personnes en 2002 en est un signe probant.
Ceci démontre la défiance populaire envers les politiques et reste sans aucun doute une sanction pour l'UMP locale qui avait octroyé du congé aux administrations et rendu le péage gratuit pour ces occasions.
En outre, le Président n’a pas complètement répondu à l’attente des Calédoniens en matière de Sécurité malgré les moyens supplémentaires accordés.
De même, des problèmes de fond n’ont pas été traités :
· La lutte contre la vie chère qui avait mobilisé plus de 15 000 personnes quelques mois plus tôt.
· La réintégration des exclus du corps électoral qui ont le droit de payer des impôts mais pas de s’exprimer sur la vie politique territoriale. Les exclus sont bien les grands oubliés des divers discours prononcés.
· La réintégration des exclus du corps électoral qui ont le droit de payer des impôts mais pas de s’exprimer sur la vie politique territoriale. Les exclus sont bien les grands oubliés des divers discours prononcés.
Nicolas Sarkozy a encouragé les Calédoniens à sortir de la radicalité, qui est une voie sans issue, pour explorer et préparer l’après Accords de Nouméa.
Le Mouvement Républicain Calédonien salue le pragmatisme du Président mais réaffirme qu’il ne faudra pas confisquer aux Calédoniens le droit d’exprimer leur volonté de rester Français.
En effet, ce serait un nouveau déni de démocratie et un accroc majeur aux ADN si la coalition au pouvoir définissait une solution politicienne au sein du comité des signataires qui ne correspondrait pas au désir de la majorité de la population de rester dans la France.
Suite à la visite présidentielle, Le Mouvement Républicain Calédonien est renforcé dans ses convictions:
· maintien de la diversité calédonienne au sein de la France,
· respect des libertés fondamentales,
· moralisation de la vie politique,
· stabilité économique,
· progrès social,
Ces différents points sont pour les Calédoniens, les enjeux cruciaux de ces prochaines années.
Si le Président a appelé à des concessions mutuelles, le MRC constate que ces concessions sont encore unilatérales, les indépendantistes n'ayant jamais eu de gestes en retour.
L'entente UC-PT a obtenu beaucoup sans aucune contrepartie depuis un an: levée du drapeau du FLNKS, présidence du Congrès, mainmise au Gouvernement sur des secteurs clés et montée en force dans de nombreuses entités publiques stratégiques.
L'entente UC-PT a obtenu beaucoup sans aucune contrepartie depuis un an: levée du drapeau du FLNKS, présidence du Congrès, mainmise au Gouvernement sur des secteurs clés et montée en force dans de nombreuses entités publiques stratégiques.
Comme l'a indiqué sans détour Nicolas Sarkozy, ce sera aux Calédoniens de déterminer leur avenir. La majorité des Calédoniens attachés à la France devra donc faire entendre sa voix.
Le MRC considère que la coalition actuelle ne porte pas cette voix, car elle prend des décisions majeures sans consulter les populations.
Pour le respect de la démocratie, une alternative politique est plus que jamais nécessaire et le MRC invite tous les Calédoniens à soutenir son action pour défendre une Nouvelle-Calédonie Française pour Tous.
Le Bureau Exécutif.