Bulletin d'Information du 05/03/2012
Il devient de plus en plus difficile de faire croire en la pertinence d’une stratégie qui deux ans après se traduit par une avancée majeure des revendications indépendantistes, banalisation du drapeau du FLNKS sur nos institutions, refus catégorique de réviser la clé de répartition, loi sur l’emploi qui exclut même des calédoniens de souche et leurs enfants, transfert de l’enseignement accompagné de revendications idéologiques comme l’obligation d’apprendre une langue vernaculaire.
Prochaine réunion Le mercredi 21 Mars à 18h00 au Bout du Monde
Réunion ouverte à tous les militants et sympathisants
A l’approche des législatives, les indépendantistes mettent à nu les fausses promesses du RUMP.
Réunion ouverte à tous les militants et sympathisants
A l’approche des législatives, les indépendantistes mettent à nu les fausses promesses du RUMP.
En dépit d’une autosatisfaction affichée, l’échec de la politique de collusion du Rump avec les indépendantistes devient de plus en plus évident pour les Calédoniens
Pendant deux ans, les gourous du double drapeau et de la double légitimité, ont voulu faire croire aux Calédoniens, que cette stratégie finirait par payer en faveur du camp de la France et qu’elle construisait « la paix ».
Il est vrai que l’Etat a lui-même hissé le drapeau indépendantiste sur le Haut-Commissariat, mais pas forcément d’ailleurs pour les mêmes objectifs que ceux du RUMP
Le summum a été atteint au dernier Comité Directeur du RUMP avec cette phrase de Pierre FROGIER qu’il fallait oser :
«L’ultime concession ce sont eux (les indépendantistes) qui la feront en acceptant de rester dans la France»Oui mais voilà, les indépendantistes ont répondu qu’il n’a jamais été question pour eux de renoncer à l’indépendance, bien au contraire.
Le Bureau du PALIKA a ainsi produit un communiqué limpide :
« Le Bureau Politique du PALIKA dénonce la manœuvre qui consiste à faire croire à l’opinion que, grâce aux concessions et initiatives qu’il a prises depuis 2010, les indépendantistes vont finir par renoncer à l’indépendance et choisiront le maintien du pays au sein de la république….
…Le PALIKA rappelle que le pays va recouvrer en 2014 une situation de quasi-indépendance. Comme le prévoit l’Accord de Nouméa, l’avenir est désormais à la pleine souveraineté »
Poussés dans leurs derniers retranchements les porte-parole du RUMP ont alors rétorqué que le PALIKA ne représente pas tous les indépendantistes, et qu’il reste le silence « approbateur » des « adversaires-partenaires » de l’UC.
Oui mais voilà ..
Le Secrétaire Général de l’UC en personne, Gérard REIGNIER, donc un représentant officiel du Mouvement, a mené avec le PALIKA des négociations réussies pour présenter un candidat unique du FLNKS aux législatives. Le choix se portant sur le candidat socialiste, François HOLLANDE.
Gérard REIGNIER a alors déclaré dans les Nouvelles du 20 Février
« Nous abordons la dernière marche avant la pleine souveraineté…Nous avons deux ans pour asseoir un projet politique qui parle aux gens, deux ans pour leur prouver que nous avons un projet politique viable, notamment au plan financier »
Et pour confirmer leurs intentions, de rajouter que le choix du candidat socialiste s’impose naturellement car les socialistes ont toujours soutenu la revendication indépendantiste.
Il est vrai que l’Etat a lui-même hissé le drapeau indépendantiste sur le Haut-Commissariat, mais pas forcément d’ailleurs pour les mêmes objectifs que ceux du RUMP
Le summum a été atteint au dernier Comité Directeur du RUMP avec cette phrase de Pierre FROGIER qu’il fallait oser :
«L’ultime concession ce sont eux (les indépendantistes) qui la feront en acceptant de rester dans la France»Oui mais voilà, les indépendantistes ont répondu qu’il n’a jamais été question pour eux de renoncer à l’indépendance, bien au contraire.
Le Bureau du PALIKA a ainsi produit un communiqué limpide :
« Le Bureau Politique du PALIKA dénonce la manœuvre qui consiste à faire croire à l’opinion que, grâce aux concessions et initiatives qu’il a prises depuis 2010, les indépendantistes vont finir par renoncer à l’indépendance et choisiront le maintien du pays au sein de la république….
…Le PALIKA rappelle que le pays va recouvrer en 2014 une situation de quasi-indépendance. Comme le prévoit l’Accord de Nouméa, l’avenir est désormais à la pleine souveraineté »
Poussés dans leurs derniers retranchements les porte-parole du RUMP ont alors rétorqué que le PALIKA ne représente pas tous les indépendantistes, et qu’il reste le silence « approbateur » des « adversaires-partenaires » de l’UC.
Oui mais voilà ..
Le Secrétaire Général de l’UC en personne, Gérard REIGNIER, donc un représentant officiel du Mouvement, a mené avec le PALIKA des négociations réussies pour présenter un candidat unique du FLNKS aux législatives. Le choix se portant sur le candidat socialiste, François HOLLANDE.
Gérard REIGNIER a alors déclaré dans les Nouvelles du 20 Février
« Nous abordons la dernière marche avant la pleine souveraineté…Nous avons deux ans pour asseoir un projet politique qui parle aux gens, deux ans pour leur prouver que nous avons un projet politique viable, notamment au plan financier »
Et pour confirmer leurs intentions, de rajouter que le choix du candidat socialiste s’impose naturellement car les socialistes ont toujours soutenu la revendication indépendantiste.
Pierre FROGIER pensait détenir une dernière carte, permettant de sauver la face en confirmant la théorie du renoncement à l’indépendance, celle de son compagnon de virée au Vatican, le Président du Congrès Roch WAMYTAN.
Oui mais voilà…
Oui mais voilà…
Dans l’émission Transparence du 24 février, Roch WAMYTAN énonce sa vision des concessions qu’il est prêt à faire :
« Moi je peux dire de mon côté, je suis indépendantiste, venez nous rejoindre pour former notre pays indépendant demain, non pas en rupture totale avec la France ou l’Europe, nous gardons des liens de coopération… »
En clair la solution pour Roch WAMYTAN c’est l’indépendance avec un lien faible de type coopération avec la France.En conclusion : au bout de deux ans, à l’approche des législatives où chaque camp se présentera sous ses couleurs, le positionnement des indépendantistes est tranché, celui d’une indépendance pure et simple.
« Moi je peux dire de mon côté, je suis indépendantiste, venez nous rejoindre pour former notre pays indépendant demain, non pas en rupture totale avec la France ou l’Europe, nous gardons des liens de coopération… »
En clair la solution pour Roch WAMYTAN c’est l’indépendance avec un lien faible de type coopération avec la France.En conclusion : au bout de deux ans, à l’approche des législatives où chaque camp se présentera sous ses couleurs, le positionnement des indépendantistes est tranché, celui d’une indépendance pure et simple.
Il devient de plus en plus difficile de faire croire en la pertinence d’une stratégie qui deux ans après se traduit par une avancée majeure des revendications indépendantistes, banalisation du drapeau du FLNKS sur nos institutions, refus catégorique de réviser la clé de répartition, loi sur l’emploi qui exclut même des calédoniens de souche et leurs enfants, transfert de l’enseignement accompagné de revendications idéologiques comme l’obligation d’apprendre une langue vernaculaire.
Aucune concession, aucune contrepartie, n’ont été obtenues et aucune n’est annoncée.
Les cadeaux politiques qui ont été faits, le drapeau, la présidence du Congrès, etc…sont autant de capitulations.
Le bilan politique de ceux qui ont été élus en se présentant comme les défenseurs de la Calédonie Française, pour mieux appliquer une politique contraire une fois au pouvoir, est donc catastrophique.
Pour aborder sereinement la sortie de l’Accord de Nouméa, les Calédoniens doivent confier leur avenir à des hommes et des femmes capables de défendre avec courage et détermination les intérêts de la majorité pro-Française, dans le respect d’une sortie démocratique de l’Accord.
Aux prochaines élections législatives, un seul choix s’impose donc aux Calédoniens : voter CONTRE l’indépendance en votant CONTRE les candidats de l’alliance RUMP-AE-UC-PT.
Si ces élections nationales n’ont pas vocation à déterminer l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie, leur résultat servira de mesure de l’opposition à la dérive indépendantiste de la coalition au pouvoir.
Par ailleurs le MRC se mobilisera rapidement pour offrir aux Calédoniens une alternative loyaliste digne de confiance aux Provinciales 2014 qui elles seront déterminantes pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie
Le Président du Congrès Roch WAMYTAN rend visite à la dictature militaire de Fidji et finance le Groupe du Fer de Lance avec les fonds du Congrès http://www.tahiti-infos.com/Le-Congres-de-la-Nouvelle-Caledonie-poursuit-sa-logique-d-integration-regionale-a-Fidji_a42616.html?com
L’information n’a pas vraiment filtré dans les médias locaux mais on découvre grâce au site Tahiti Infos que le président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, élu grâce aux voix de l’UMP locale, a rendu visite au Contre Amiral Bainimarama, qui a pris le pouvoir à Fidji en 2006 par un coup d’Etat, ce qui a entrainé des sanctions diplomatiques de la part de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
Non seulement on peut s’interroger sur le sens de cette visite officielle à un régime militaire avec lequel la diplomatie Française a pris ses distances, mais on découvre dans le compte-rendu que, venu avec une délégation du Fer de Lance, organisation pan-mélanésienne, oeuvrant pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, Roch WAMYTAN a octroyé une aide du Congrès pour financer ce groupement qui travaille exclusivement avec le FLNKS
On est en droit de s’interroger sur la légalité même de cette décision compte tenu du financement d’une organisation politique étrangère et indirectement du financement avec des fonds publics d’un mouvement politique local.
Enfin on apprend que le Fer de Lance, sous l’impulsion du dictateur de Fidji, envisage la création d’une force de police « régionale », donc appelée potentiellement à intervenir sur notre territoire s’il devient indépendant.
Si ces élections nationales n’ont pas vocation à déterminer l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie, leur résultat servira de mesure de l’opposition à la dérive indépendantiste de la coalition au pouvoir.
Par ailleurs le MRC se mobilisera rapidement pour offrir aux Calédoniens une alternative loyaliste digne de confiance aux Provinciales 2014 qui elles seront déterminantes pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie
Le Président du Congrès Roch WAMYTAN rend visite à la dictature militaire de Fidji et finance le Groupe du Fer de Lance avec les fonds du Congrès http://www.tahiti-infos.com/Le-Congres-de-la-Nouvelle-Caledonie-poursuit-sa-logique-d-integration-regionale-a-Fidji_a42616.html?com
L’information n’a pas vraiment filtré dans les médias locaux mais on découvre grâce au site Tahiti Infos que le président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, élu grâce aux voix de l’UMP locale, a rendu visite au Contre Amiral Bainimarama, qui a pris le pouvoir à Fidji en 2006 par un coup d’Etat, ce qui a entrainé des sanctions diplomatiques de la part de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
Non seulement on peut s’interroger sur le sens de cette visite officielle à un régime militaire avec lequel la diplomatie Française a pris ses distances, mais on découvre dans le compte-rendu que, venu avec une délégation du Fer de Lance, organisation pan-mélanésienne, oeuvrant pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, Roch WAMYTAN a octroyé une aide du Congrès pour financer ce groupement qui travaille exclusivement avec le FLNKS
On est en droit de s’interroger sur la légalité même de cette décision compte tenu du financement d’une organisation politique étrangère et indirectement du financement avec des fonds publics d’un mouvement politique local.
Enfin on apprend que le Fer de Lance, sous l’impulsion du dictateur de Fidji, envisage la création d’une force de police « régionale », donc appelée potentiellement à intervenir sur notre territoire s’il devient indépendant.
Bulletin d'Information du 28/12/2011
Subvention à RRB
Philippe Blaise, président du MRC et Conseiller Municipal de Nouméa, a voté contre la délibération relative à l’octroi d’une subvention de 40 millions à RRB en expliquant son vote en séance :
« Historiquement les collectivités loyalistes subventionnent RRB et les collectivités indépendantistes subventionnent Radio Djido. Mais RRB d'aujourd'hui n'est pas le RRB d'autrefois. RRB donne aujourd'hui plus la parole à des indépendantistes de la coalition qu'aux autres tendance loyalistes. Une radio a le droit d'être engagée mais si elle n'est que le média d'un parti et de sa coalition, alors elle doit être financée par ce parti et sa coalition. Si elle reçoit des fonds publics elle doit respecter un minimum de pluralisme dans les sensibilités et donner la parole à toutes les tendances loyalistes. »
Le MRC réagit à une déclaration de l’UGPE
Dans un article des Nouvelles de ce samedi, l'UGPE déclare: "Tout élève appelé à être citoyen de ce pays doit maîtriser le Français et au moins une langue Kanak".
Par ces propos l'UGPE, association de parents d'élèves à caractère ethnique connue pour son extrême politisation pro-indépendantiste vise à instrumentaliser l'enseignement de nos enfants et imposer une idéologie nationaliste kanak.
Le Français étant la seule langue véhiculaire de Nouvelle-Calédonie, y compris au sein du monde mélanésien, imposer une langue kanak obligatoire, sans intérêt pratique pour les non-kanaks, constitue de toute évidence une mesure discriminatoire et arbitraire.
Le MRC dénonce et condamne fermement cette déclaration de l'UGPE et attend des autorités de notre pays qu'elles se prononcent sans ambiguïté en faveur de la neutralité politique de l'école calédonienne.
La vraie-fausse rencontre « privée» du Pape avec MM Wamytan et Frogier
La radio du Rump et Les Nouvelles ont relaté de façon avantageuse la rencontre de MM Frogier et Wamytan avec sa Sainteté lors d’une audience publique hebdomadaire à laquelle assistaient des milliers d’autres pèlerins. Comme le démontrent les images de la télé du Vatican, cette cérémonie publique donne lieu à la fin à des très rapides échanges entre le Pape et des invités de marque. Il parait donc mensonger de laisser croire aux Calédoniens que le Pape aurait pu « entériner », selon les propres termes de Pierre Frogier, la politique de la coalition Rump-AE-UC-PT. On imagine mal le Pape approuver le lever du drapeau indépendantiste, l’exclusion des autres partis loyalistes des affaires, ou bien la collusion avec le PT-USTKE, mouvement révolutionnaire marxiste et xénophobe.
Si ce coup médiatique a été savamment orchestré pour toucher la fibre chrétienne des Calédoniens, il a en fait suscité l’indignation de nombreux croyants, bien au fait du protocole du Vatican, et qui déplorent une telle instrumentalisation de la Foi.
Actions ERAMET d’AREVA : l’Etat siffle la fin de la récréation !
Comme le MRC l’avait pronostiqué dès le discours de politique générale de Harold Martin, en parlant de folie des grandeurs, l’Etat a finalement rappelé à l’ordre les politiques locaux, qui se voyaient déjà acheter 26% d’ERAMET à crédit.
En effet, l’Etat qui traverse de graves difficultés financières et qui a d’autres priorités que de financer les caprices de nos éminences politiques locales.
En déplacement à Paris Pierre Frogier qui soutenait la proposition d’Harold Martin a donc dû faire marche arrière en déclarant qu’il était « trop tôt ».
La SMSP prétend toujours de son côté racheter les 26% de ERAMET détenus par AREVA (70 Milliards XPF)
Sachant que la SMSP a du souscrire un emprunt de 20 milliards XPF auprès de l'AFD pour tenir son rang d'actionnaire dans l'usine du Nord, aux côté de Xstrata (concurrent d'Eramet), on se demande où est le réalisme d'une telle demande.
La SMSP étant par ailleurs partenaire d'une multinationale Anglo-Suisse, Xstrata, et d'un fondeur Coréen, Posco, on comprend bien que cette demande est largement inspirée par des intérêts privés, et ne sert pas vraiment les intérêts industriels français.
Décryptage du budget Primitif de la Nouvelle Calédonie 2012.
Dans un contexte international difficile (crise financière internationale, prix du pétrole élevé…), où les liquidités se réduisent (raréfaction des sources de financement), et où les Etats et collectivités ont des difficultés à se financer (Grèce, Portugal, Italie, Polynésie française, …), les élus de la Nouvelle Calédonie présentent un budget en hausse de +24.33% à 56.4 Milliards XPF.
Une bonne part de cette hausse est liée aux transferts de compétences.
La hausse hors transferts de compétence est en réalité liée à l’inscription au budget d’investissement de la réalisation du Médipôle de Koutio, les autres investissements restant stables. Mais on sait par ailleurs que le plan de financement du Médipôle n’est toujours pas bouclé car il manque 8 Milliards à trouver auprès de banques locales ou étrangères !
Dans le budget, on note également une croissance des dépenses de remboursement de la dette de plus de 8%. Le choix de la majorité RUMP-AE-PT-UC est donc d’endetter un peu plus les générations futures au lieu d’opter pour une gestion rigoureuse des deniers publics en cherchant des économies et de rétablir la confiance des investisseurs qui s’interrogent légitimement sur l’avenir politique.
D’autre part, le transfert de compétence s’accompagne d’un accroissement de la dépendance budgétaire envers l’Etat Français qui contribué à hauteur de 2% en 2011 et à 13% en 2012 pour le budget de la Nouvelle Calédonie ce qui montre bien la faiblesse qu’a l’économie calédonienne à maintenir le niveau de service public existant.
En résumé, derrière une présentation faussement rassurante, la dynamique budgétaire ne repose que sur un seul projet public dont le financement n'est pas finalisé du fait, à la fois de son coût, initialement sous-estimé, et d'une dépendance financière grandissante envers l’Etat français .
Cela démontre clairement qu’un projet d’indépendance reste utopique.
Bulletin d'Information du 29/11/2011
Les Prochains rendez-vous du Mouvement
La section de Nouméa Sud invite tous les adhérents et sympathisants du MRC à une réunion militante élargie avec les membres du Bureau du MRC,
Le mercredi 14 décembre à 18h00, chez Mme Lina Lèques,
au 7 rue Emile auTrianon
Stationnement conseillé à l’Ecole Risbec. Renseignements au 79.26.97
Attention : Il s’agira de notre dernière réunion publique avant les fêtes de fin d’année
Attention : Il s’agira de notre dernière réunion publique avant les fêtes de fin d’année
L’USTKE généreusement subventionnée par le Gouvernement et la Province Sud !
Pour fêter ses 30 ans d’existence, dont les Calédoniens ont gardé quelques souvenirs forts (émeutes, blocages, etc…), l’USTKE organise un concert géant pour lequel la coalition RUMP-AE-UC-PT a su se montrer très généreuse :
Gouvernement : 12 millions de subventions et 5 millions d’achats de billets
Province Sud : 5 millions de subventions et 5 millions d’achats de billets
Discours de politique générale du Gouvernement Martin : encore plus d’exclusions et folie des grandeurs
Salué par les indépendantistes de l’UC et du Parti Travailliste comme « représentatif de leurs attentes », le discours de politique générale du gouvernement Martin trahit la mainmise de ceux-ci sur la direction des affaires de la Nouvelle-Calédonie.
Derrière les propos convenus sur le consensus et la réduction des inégalités, deux mesures phares frappent :
- Un code de la citoyenneté, destiné à dire « qui est citoyen », étape supplémentaire dans la stratégie d’exclusion de plus de 20.000 calédoniens, déjà victimes de discriminations pour le droit de vote et l’accès à l’emploi
- La folie des grandeurs avec l’annonce que ce Gouvernement souhaiterait acquérir les 26% d’AREVA dans ERAMET, actions valorisées à 70 Milliards CFP. Une somme pharaonique que la Nouvelle-Calédonie est incapable de lever sans se ruiner ou sans réclamer encore plus d’argent à une France qui traverse une crise de rigueur exceptionnelle. Une demande bien peu réaliste qui tranche avec la volonté de l’Etat de garder la main sur ce fleuron industriel Français et européen.
Le dialogue social en panne
Le 26 octobre dernier, Harold Martin faisait passer sans la consultation préalable promise avec les représentants des syndicats la mise en place de la Taxe Générale sur l'Activité (TGA). Le MEDEF n'a pas attendu longtemps avant de réagir à son tour.
Parallèlement la FINC se mobilise contre la levée des mesures de protection de la production locale
C'est maintenant aux pharmacies de subir le rouleau compresseur du gouvernement avec l'amputation annoncée de leurs marges sans préavis.
Point commun à tous ces événements: des décisions abruptes qui laissent perplexe sur la réelle volonté de nos élus de maintenir un semblant de dialogue avec le monde économique.
Point commun à tous ces événements: des décisions abruptes qui laissent perplexe sur la réelle volonté de nos élus de maintenir un semblant de dialogue avec le monde économique.
Squats, mise en place d'une société à deux vitesses
La Province Sud lance sa politique de réhabilitation des squats rebaptisé Habitat Spontané pour l'habillage.
Mettant en avant un objectif humaniste qui a pour finalité d'apporter aux populations concernées une meilleur hygiène de vie, le RUMP va créer un précédent en légalisant l'occupation illégales de terrains. Le Président de la Province Sud, déroule donc sa vision de la Nouvelle Calédonie avec un double drapeau, une double légitimité, un double habitat, et une double responsabilité devant l'impôt
Cette politique tend au final à destructurer le lien social et décourage les citoyens honnêtes qui payent les coûts d'acquisition, de viabilisation des terrains et les impôts liés au droit de propriété.
Dans le même temps, l'Assemblée de la Province Sud réduit les crédits alloués à la construction de logement de 800 M XPF, réduisant de facto la livraison de nouveaux logement et la demande du BTP.
Si l'on officialise les squats d'un côté, le MRC demande la réduction de la Taxe Communale d’Aménagement (TCA) pour aider les jeunes actifs désirant construire une habitation légale.
Le MRC a répondu à l'invitation de la Fondation Républicaine Calédonienne (FRC).
Le 16 Novembre la fondation organisait à l'université de la Nouvelle Calédonie une Conférence débat de deux heures sur le thème « quelle citoyenneté après l’Accord de Nouméa »
Par la voix de son Président, Philippe Blaise, le MRC a fait entendre son analyse des dérives de l’Accord de Nouméa et sa vision d'une Calédonie Française non indépendantiste (Voir document en pièce-jointe)
Parmi les autres intervenants de cette conférence, on a pu entendre le sénateur Honoraire Simon Loueckote, signataire de l'Accord de Nouméa, Pascale Panchou élue de la Province Sud et David Yvars, bénévole de la Fondation.
Pour un résumé, consulter les synthèses publiées par la FRC :
Bulletin d'Information du 26/10/2011
Les Prochains rendez-vous du Mouvement
La section de Magenta invite les adhérents et sympathisants du MRC à une réunion militante élargie avec les membres du Bureau du MRC, le mercredi 9 Novembre à 18h00, chez M. Jean Yves Pascal, au 33 rue du 5 Mai.
Renseignements au 74.59.47
La section de Bourail organise une réunion militante le vendredi 25 Novembre à 18h00, chez M. Philippe Niklaszewski, au lotissement FSH
Renseignements au 41.17.95
Affaire de la 3G à l'OPT: le MRC annonce ses propositions :
Le MRC s'ext exprimé dans un précédent communiqué sur la mise en examen du Président du Gouvernement Harold Martin pour soupçon de favoritisme dans l'attribution du marché de la défiscalisation à l'OPT.
Afin que la lumière soit faite dans les meilleurs délais sur cette affaire, Le MRC demande que le rapport rendu par les trois experts métropolitains soit rendu public.
Ainsi les calédoniens seront informés de son contenu et pourront se forger leur propre opinion sur l'existence ou non de favoritisme dans l'attribution du marché.
De façon plus générale, afin de mettre à terme à ce type de dérives, symptomes d'une mauvaise gouvernance en Nouvelle-Calédonie et d'une absence de moralisation de la vie publique malgré les nombreuses promesses électoralistes entendues, le MRC propose qu'une loi de pays soit votée pour interdire le cumul des fonctions de président d'une collectivité et de président ou de d'administrateur d'une société d'économie mixte ou d'un établissement public dépendant de cette même collectivité.
Télévision politique du Rump-AE-UC-PT: le grand gaspillage des fonds publics à des fins politiciennes
Le MRC s’élève contre le projet de la nouvelle chaine de télévision, NC9, présenté par Elisabeth Nouar aux sages du CSA, ce à deux titres :
- Le coût d’un tel projet est estimé à 4 milliards, financé en plus grande partie par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, c’est à dire en pratique avec l’argent du contribuable. Le MRC a la conviction que les deniers publics devraient être réservés à un meilleur usage, tant les besoins dans nombre de secteurs sont importants : santé, infrastructures diverses, habitat social, entre autres. La création d’une nouvelle chaine de télévision n’est certainement par prioritaire dans un pays de 250.000 habitants.
- Cette télévision n’est en fait que l’émanation médiatique de la coalition RUMP/AE/UC/PT au pouvoir. Si elle devait voir le jour, elle constituerait à l’évidence un outil de propagande politique, digne d’un pays totalitaire.
De façon générale, le MRC rappelle son attachement au pluralisme et à l’objectivité de l’information ainsi qu’à la liberté d’expression des médias calédoniens.
Interview du Président du Mouvement dans l'hebdomadaire DEMAIN
Lien vers le journal en ligne:
Bulletin d'Information du MRC du 27/09/2011
Réunion militante au Bout du Monde Mercredi 5 octobre à 18h00.
Le Mouvement Républicain Calédonien informe ses adhérents et sympathisants qu'il tiendra sa prochaine réunion d'information militante le Mercredi 5 octobre à 18h00 au Bout du Monde
Thèmes abordés:
-Bilan de la venue de Nicolas Sarkozy en Nouvelle-Calédonie
-Mise en place des sections du Mouvement
Sénatoriales : une élection en trompe-l’oeil
L'élection des deux candidats du Rassemblement UMP n'a rien d'une victoire morale, comme tente de la faire croire le parti.
Cette élection, réservée à quelques 525 grands électeurs, principalement conseillers municipaux, n'est que le reflet des consignes de vote des partis politiques sur une image du passé: celle des élections municipales de 2008, deux ans avant la prise de position inattendue du président du Rump en faveur du drapeau de l'indépendance.
En aucun cas cette élection n'est une image des intentions de vote actuelles, ni représentative des sentiments de la population.
Cette image là ne sera donnée que par les résultats des élections législatives de mi 2012. Une élection que le président du Rump a volontairement choisi d’éviter pour ne pas subir un désaveu de sa politique favorable aux indépendantistes.
Sur RRB le 22/09 Pierre Frogier donnait comme argument le fait que l’avenir de la Nouvelle-Calédonie se dessinerait au Sénat plus qu’ailleurs. Non seulement les institutions de la République prévoient que l’Assemblée nationale a le dernier mot, mais de surcroit, avec la victoire des socialistes qui remportent la majorité au Sénat, on se demande bien maintenant comment le Rump pourrait faire du Sénat le socle de sa stratégie.
L’actualité décryptée par un militant
Alors que la crise de la dette monopolise la classe politique nationale pour les échéances électorales 2012 (législatives et présidentielles), l'inquiétude essentielle des calédoniens demeure les enjeux locaux et les réformes attendues (cherté de la vie, gouvernance, fiscalité, citoyenneté, etc.) à l'aube de la sortie des ADN.
Les calédoniens attendent avec impatience de pouvoir se faire entendre via leur vote face à la ligne politique actuelle conduite par le complot RUMP/AE/UC/PT. Déçu d'avoir été spectateur de décisions politiques et d'un partage des pouvoirs pour le pouvoir, nos concitoyens seront très attentifs au programme et aux hommes qui auront été mandaté par leur bureau politique pour les promouvoir.
Les décisions politiques de ces derniers mois ont attisé les revendications ethniques et les signaux d'indépendance sans aucune concertation, menant à une crise politique locale pour l'accession au pouvoir et non pour des projets politiques.
Si la campagne présidentielle repose sur les enjeux nationaux et internationaux, il n'en demeure pas moins que les calédoniens attendent un discours clair et non an bigue sur le projet sociétal de chaque candidat quand à son programme outre-mer concernant la NC. Faire l'économie d'un tel programme pourrait être préjudiciable localement lors des législatives à venir.
Localement, les calédoniens attendent beaucoup du choix des hommes et des femmes qui seront mandatés par les partis locaux : de par leur attitude, les pensionnaires locaux ont perdu toute crédibilité depuis 2009 par leur lutte de pouvoir et leur inaction à engager des réformes de fond, réveillant les démons du passé par la montée de l'ethnicisme et des incivilités dans l'indifférence totale du pouvoir en place.
Outre les questions nationales qui devront être abordées dans le programme législatif, les prétendants devront dessiner les contours de leur projet politique de sortie des ADN en évitant aucun thème majeur que sont la citoyenneté, le corps électoral gelé, le statut institutionnel à venir, éducation, fiscalité, cherté de la vie, etc.
Le programme local des législatives doit donner la ligne politique qui sera défendu en 2014 pour les provinciales mais permettra durant cette période 2012-2014, à chaque calédonien, d'apprécier la capacité des partis en présence à promouvoir ce programme durant cette période et à gagner leur confiance pour cette échéance primordiale pour le devenir statutaire.
L'infantilisation des calédoniens par le paternalisme politique est révolu : trompé et manipulé par des affairistes, plus soucieux de leurs intérêt général, les calédoniens sont devenus très méfiants à l'égard de la classe politique comme en témoigne la campagne législative de GY, fondée sur le corps électoral gelé, alors qu'aucune action politique n'a été menée en ce sens que ce soit localement ou au niveau national puisque son centre d’intérêt à toujours été et demeure celui de s'assurer que le robinet de la défiscalisation coule a flot pour ses bienfaiteurs.
La NC est rentrée dans une nouvelle ère politique ou la démocratie doit être respectée par l'obligation des candidats potentiels à défendre un programme politique par le débat avec les citoyens afin de donner de la visibilité sur l'après-ADN.
Persister dans le dénigrement de la capacité des calédoniens à aborder la politique au sens noble, ne pourra que conduire le territoire sur la route d'un conflit ethnique, mal qui ronge 90% des conflits modernes. (http://www.forum-scpo.com/relations-internationales-geopolitique-mondialisation/conflits-armes-internes-ethnique-religieux-nationalisme.htm)
David C.
Bilan de la venue du Président de la République : L'UMP a placé la barre très haut. Trop haut ?
En parlant de paix, de sortie de la radicalité, le président-candidat Nicolas Sarkozy a placé la barre très haut. Peut être trop haut.
En voulant théâtraliser une fausse paix entre des gens qui n'étaient pas en guerre, mais qui se sont plutôt entendus pour partager le pouvoir et conforter un duo politique vieux de trente ans.
Car les vrais problèmes de fond, les attentes de la population en matière de sécurité, de vie chère, de visibilité sur l'avenir, ne sont pas réglés. Les deux camps ont toujours une conception divergente du modèle social calédonien. L'Entente FLNKS a beaucoup promis à ses troupes, et le respect de ses promesses n'est guère compatible avec le statu quo dont rêve l'UMP à Paris ou ici même.
D'autant plus qu'il apparait à tous que le Parti Travailliste a pris un ascendant fort sur l'Union Calédonienne. Or le Parti Travailliste a depuis toujours un discours clair et agressif en termes de discrimination en faveur des jeunes kanaks, qui s'accommode mal de la recherche du consensus.
Et que dire des exclus ?
Ils sont les grands oubliés des discours présidentiels malgré leur nombre (20.000 électeurs).
A entendre les appels aux concessions mutuelles, sans que jamais ne soit évoqué leur cas, on devine qu'ils risquent de passer par pertes et profits de la solution consensuelle.
Après le temps de l'euphorie, les semaines prochaines permettront de juger sur pièce la réalité de ce statu quo et la sincérité des concessions mutuelles.
Philippe Blaise
Bulletin d'Information du MRC du 23/08/2011
Le MRC dénonce la politisation des Jeux du Pacifique
Une rumeur courait depuis quelques temps selon laquelle le drapeau tricolore ne serait pas arboré par les médaillés calédoniens lors des jeux du Pacifique.
Or, il semble que le CTOS ait bien acté le fait que les médaillés arboreraient le drapeau du CTOS et non celui du pays national comme il est prévu dans la charte olympique, puisque le CTOS est rattaché au CNOF et puisque tous les sportifs et ligues sont licenciées aux fédérations françaises et sont sélectionnables au sein des équipes de France comme certains sportifs valides et non-valides le sont.
Cela est d'autant plus condamnable que cela viole la charte du CIO portant ainsi atteinte à la dignité des sportifs et à l'intégrité du CTOS et du comité d'organisation par cette instrumentalisation politicienne des jeux.
De plus le drapeau FLNKS n'a jamais été acté par aucune instance législative, puisqu'il est issu d'un voeu et donc n'a aucune existence légale.
Avec la présence probable du chef de l'Etat, la Nouvelle-Calédonie au travers de cette décision contraire au droit sportif olympique, continue à transmettre des signaux d'indépendance envers l'opinion métropolitaine, mais également envers la communauté internationale.
Le MRC condamne ce détournement politicien des Jeux du Pacifique, des Jeux payés avec 17 Milliards d'impôts de tous les Calédoniens, mais pour servir une propagande partisane soumise aux revendications indépendantistes.
Venue de Nicolas Sarkozy : RAPPEL
Le MRC appelle à soutenir l'initiative du Collectif pour le drapeau commun visant à faire entendre la voix des calédoniens qui sont attachés à la recherche d'un drapeau commun à tous les Calédoniens, aux côtés du drapeau Bleu Blanc Rouge de la République, conformément à l'Accord de Nouméa.
Bulletin d'Information du MRC du 10/08/2011
Création du Mouvement Républicain Calédonien.
Le 14 Juillet dernier, s'est tenue l'Assemblée de création du Mouvement Républicain Calédonien.
Lors de cette réunion les fondateurs ont présenté le Manifeste du Mouvement qui expose les valeurs et les objectifs de cette nouvelle force politique.
Pour télécharger le Manifeste du MRC :
Résolument engagé pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République, le Mouvement est largement issu des rangs de loyalistes ne se reconnaissant plus dans les partis actuels et désireux de porter leur engagement pour un changement en vue des élections de 2014.
L'Assemblée a ensuite approuvé les statuts, puis le règlement intérieur avant de passer à l'élection du Président.
Pour télécharger les statuts et le règlement :
http://www.calameo.com/read/0007178228b78268647abhttp://www.calameo.com/read/0007178224d57be3c5682
C'est Philippe Blaise qui a été élu, avec Christophe Loueckhote comme Vice-Président, Tristan Derycke Secrétaire Général et Cédric Pascal Trésorier.
La création du MRC a été suivie d'une interview du Secrétaire Général dans Les Nouvelles Calédoniennes du 16 Juillet.
Un sondage du site LNC.NC du Week-end et paru en presse le lundi suivant a confirmé l'intérêt des Calédoniens pour la création du mouvement:
A la question "Pensez-vous que le nouveau parti peut récupérer des déçus du rassemblement", 92% ont répondu OUI sur 1258 participants.
La première section installée à Bourail:
le 5 août le MRC a tenu sa première réunion de proximité chez Philippe Niklazsewski devant une vingtaine d'habitants. Philippe Niklazsweski a ainsi été désigné comme représentant et président de la section Bouraillaise.
Contacts: 41.17.95 / 83.91.24
Venue de Nicolas Sarkozy :
Le MRC appelle à soutenir l'initiative du Collectif pour le drapeau commun visant à faire entendre la voix des calédoniens qui sont attachés à la recherche d'un drapeau commun à tous les Calédoniens, aux côtés du drapeau Bleu Blanc Rouge de la République, conformément à l'Accord de Nouméa.
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