En parlant de paix, de sortie de la radicalité, le président-candidat Nicolas Sarkozy a placé la barre très haut. Peut être trop haut, en voulant théatraliser une fausse paix entre des gens qui n'étaient pas en guerre, mais qui se sont plutôt entendus pour partager le pouvoir et conforter un duo politique vieux de trente ans.
Car les vrais problèmes de fond, les attentes de la population en matière de sécurité, de vie chère, de visibilité sur l'avenir, ne sont pas réglés. les deux camps ont toujours une conception divergente du modèle social calédonien. L'Entente FLNKS a beaucoup promis à ses troupes, et le respect de ses promesses n'est guère compatible avec le statu quo dont rêve l'UMP à Paris ou ici même.
D'autant plus qu'il apparait à tous que le Parti Travailliste a pris un ascendant fort sur l'Union Calédonienne. Or le Parti Travailliste a depuis toujours un discours clair et agressif en termes de discrimination en faveur des jeunes kanaks, qui s'accommode mal de la recherche du consensus.
Et que dire des exclus ?
Ils sont les grands oubliés des discours présidentiels malgré leur nombre (20.000 électeurs).
A entendre les appels aux concessions mutuelles, sans que jamais ne soit évoqué leur cas, on devine qu'ils risquent de passer par pertes et profits de la solution consensuelle.
Après le temps de l'euphorie, les semaines prochaines permettront de juger sur pièce la réalité de ce statu quo et la sincérité des concessions mutuelles.
Philippe Blaise
Car les vrais problèmes de fond, les attentes de la population en matière de sécurité, de vie chère, de visibilité sur l'avenir, ne sont pas réglés. les deux camps ont toujours une conception divergente du modèle social calédonien. L'Entente FLNKS a beaucoup promis à ses troupes, et le respect de ses promesses n'est guère compatible avec le statu quo dont rêve l'UMP à Paris ou ici même.
D'autant plus qu'il apparait à tous que le Parti Travailliste a pris un ascendant fort sur l'Union Calédonienne. Or le Parti Travailliste a depuis toujours un discours clair et agressif en termes de discrimination en faveur des jeunes kanaks, qui s'accommode mal de la recherche du consensus.
Et que dire des exclus ?
Ils sont les grands oubliés des discours présidentiels malgré leur nombre (20.000 électeurs).
A entendre les appels aux concessions mutuelles, sans que jamais ne soit évoqué leur cas, on devine qu'ils risquent de passer par pertes et profits de la solution consensuelle.
Après le temps de l'euphorie, les semaines prochaines permettront de juger sur pièce la réalité de ce statu quo et la sincérité des concessions mutuelles.
Philippe Blaise
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