En dépit d’une autosatisfaction affichée, l’échec de la politique de collusion du Rump avec les indépendantistes devient de plus en plus évident pour les Calédoniens
Pendant deux ans, les gourous du double drapeau et de la double légitimité, ont voulu faire croire aux Calédoniens, que cette stratégie finirait par payer en faveur du camp de la France et qu’elle construisait « la paix ».
Il est vrai que l’Etat a lui-même hissé le drapeau indépendantiste sur le Haut-Commissariat, mais pas forcément d’ailleurs pour les mêmes objectifs que ceux du RUMP
Le summum a été atteint au dernier Comité Directeur du RUMP avec cette phrase de Pierre FROGIER qu’il fallait oser :
« L’ultime concession ce sont eux (les indépendantistes) qui la feront en acceptant de rester dans la France »
Le summum a été atteint au dernier Comité Directeur du RUMP avec cette phrase de Pierre FROGIER qu’il fallait oser :
« L’ultime concession ce sont eux (les indépendantistes) qui la feront en acceptant de rester dans la France »
Oui mais voilà, les indépendantistes ont répondu qu’il n’a jamais été question pour eux de renoncer à l’indépendance, bien au contraire.
Gérard REIGNIER a alors déclaré dans les Nouvelles du 20 Février
« Nous abordons la dernière marche avant la pleine souveraineté…Nous avons deux ans pour asseoir un projet politique qui parle aux gens, deux ans pour leur prouver que nous avons un projet politique viable, notamment au plan financier »
Et pour confirmer leurs intentions, de rajouter que le choix du candidat socialiste s’impose naturellement car les socialistes ont toujours soutenu la revendication indépendantiste.
Pierre FROGIER pensait détenir une dernière carte, permettant de sauver la face en confirmant la théorie du renoncement à l’indépendance, celle de son compagnon de virée au Vatican, le Président du Congrès Roch WAMYTAN.
Il devient de plus en plus difficile de faire croire en la pertinence d’une stratégie qui deux ans après se traduit par une avancée majeure des revendications indépendantistes, banalisation du drapeau du FLNKS sur nos institutions, refus catégorique de réviser la clé de répartition, loi sur l’emploi qui exclut même des calédoniens de souche et leurs enfants, transfert de l’enseignement accompagné de revendications idéologiques comme l’obligation d’apprendre une langue vernaculaire.
Le Bureau du PALIKA a ainsi produit un communiqué limpide :
« Le Bureau Politique du PALIKA dénonce la manœuvre qui consiste à faire croire à l’opinion que, grâce aux concessions et initiatives qu’il a prises depuis 2010, les indépendantistes vont finir par renoncer à l’indépendance et choisiront le maintien du pays au sein de la république….
…Le PALIKA rappelle que le pays va recouvrer en 2014 une situation de quasi-indépendance. Comme le prévoit l’Accord de Nouméa, l’avenir est désormais à la pleine souveraineté »
« Le Bureau Politique du PALIKA dénonce la manœuvre qui consiste à faire croire à l’opinion que, grâce aux concessions et initiatives qu’il a prises depuis 2010, les indépendantistes vont finir par renoncer à l’indépendance et choisiront le maintien du pays au sein de la république….
…Le PALIKA rappelle que le pays va recouvrer en 2014 une situation de quasi-indépendance. Comme le prévoit l’Accord de Nouméa, l’avenir est désormais à la pleine souveraineté »
Poussés dans leurs derniers retranchements les porte-parole du RUMP ont alors rétorqué que le PALIKA ne représente pas tous les indépendantistes, et qu’il reste le silence « approbateur » des « adversaires-partenaires » de l’UC.
Oui mais voilà ..
Le Secrétaire Général de l’UC en personne, Gérard REIGNIER, donc un représentant officiel du Mouvement, a mené avec le PALIKA des négociations réussies pour présenter un candidat unique du FLNKS aux législatives. Le choix se portant sur le candidat socialiste, François HOLLANDE.
Gérard REIGNIER a alors déclaré dans les Nouvelles du 20 Février
« Nous abordons la dernière marche avant la pleine souveraineté…Nous avons deux ans pour asseoir un projet politique qui parle aux gens, deux ans pour leur prouver que nous avons un projet politique viable, notamment au plan financier »
Et pour confirmer leurs intentions, de rajouter que le choix du candidat socialiste s’impose naturellement car les socialistes ont toujours soutenu la revendication indépendantiste.
Pierre FROGIER pensait détenir une dernière carte, permettant de sauver la face en confirmant la théorie du renoncement à l’indépendance, celle de son compagnon de virée au Vatican, le Président du Congrès Roch WAMYTAN.
Oui mais voilà…
Dans l’émission Transparence du 24 février, Roch WAMYTAN énonce sa vision des concessions qu’il est prêt à faire :
« Moi je peux dire de mon côté, je suis indépendantiste, venez nous rejoindre pour former notre pays indépendant demain, non pas en rupture totale avec la France ou l’Europe, nous gardons des liens de coopération… »
« Moi je peux dire de mon côté, je suis indépendantiste, venez nous rejoindre pour former notre pays indépendant demain, non pas en rupture totale avec la France ou l’Europe, nous gardons des liens de coopération… »
En clair la solution pour Roch WAMYTAN c’est l’indépendance avec un lien faible de type coopération avec la France.
En conclusion : au bout de deux ans, à l’approche des législatives où chaque camp se présentera sous ses couleurs, le positionnement des indépendantistes est tranché, celui d’une indépendance pure et simple.
Il devient de plus en plus difficile de faire croire en la pertinence d’une stratégie qui deux ans après se traduit par une avancée majeure des revendications indépendantistes, banalisation du drapeau du FLNKS sur nos institutions, refus catégorique de réviser la clé de répartition, loi sur l’emploi qui exclut même des calédoniens de souche et leurs enfants, transfert de l’enseignement accompagné de revendications idéologiques comme l’obligation d’apprendre une langue vernaculaire.
Aucune concession, aucune contrepartie, n’ont été obtenues et aucune n’est annoncée.
Les cadeaux politiques qui ont été faits, le drapeau, la présidence du Congrès, etc…sont autant de capitulations.
Le bilan politique de ceux qui ont été élus en se présentant comme les défenseurs de la Calédonie Française, pour mieux appliquer une politique contraire une fois au pouvoir, est donc catastrophique.
Pour aborder sereinement la sortie de l’Accord de Nouméa, les Calédoniens doivent confier leur avenir à des hommes et des femmes capables de défendre avec courage et détermination les intérêts de la majorité pro-Française, dans le respect d’une sortie démocratique de l’Accord.
Aux prochaines élections législatives, un seul choix s’impose donc aux Calédoniens : voter CONTRE l’indépendance en votant CONTRE les candidats de l’alliance RUMP-AE-UC-PT.
Si ces élections nationales n’ont pas vocation à déterminer l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie, leur résultat servira de mesure de l’opposition à la dérive indépendantiste de la coalition au pouvoir.
Par ailleurs le MRC se mobilisera rapidement pour offrir aux Calédoniens une alternative loyaliste digne de confiance aux Provinciales 2014 qui elles seront déterminantes pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie
Si ces élections nationales n’ont pas vocation à déterminer l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie, leur résultat servira de mesure de l’opposition à la dérive indépendantiste de la coalition au pouvoir.
Par ailleurs le MRC se mobilisera rapidement pour offrir aux Calédoniens une alternative loyaliste digne de confiance aux Provinciales 2014 qui elles seront déterminantes pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie
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