mardi 28 août 2012

La Nouvelle Calédonie a besoin de confiance







Ce n'est désormais un secret pour personne : l'instabilité politique et l'incertitude sur l'après 2014 commencent à avoir des répercussions économiques.

Le secteur du BTP est entré en crise, après deux ans de mises en garde par les professionnels, et de déni par le Gouvernement local.


Après plusieurs années d'investissements colossaux pour les deux usines du Sud et du Nord, l'heure est là aussi à l'accalmie, avec un cours du Nickel en baisse de 25% depuis un an.

Ce qui est plus grave, c'est que les signes pro-indépendantistes adressés depuis deux ans à l'opinion ont aussi fini par se traduire par une fuite des capitaux. 
La place bancaire a perdu de l'argent depuis six mois (quelques milliards), signe d'une exportation de capitaux locaux qui vont se placer par précaution en Europe, en Australie ou en Nouvelle-Zélande.

Quant à l'immobilier, baromètre par excellence de la confiance des investisseurs, tous les professionnels confirment l'atonie du marché.

Alors que la Nouvelle Calédonie est un pays jeune et dynamique, demandeur de capitaux pour créer des emplois, la classe politique en place, par ses déclarations pro indépendantistes, a jeté le doute dans l'esprit des épargnants et des investisseurs.

Pour préserver son développement économique, La Nouvelle Calédonie a besoin de confiance et de stabilité afin d'attirer les talents et les capitaux.

Le MRC, favorable à une économie calédonienne ouverte et qui attire les investisseurs extérieurs, s'engage résolument pour le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la France, gage d'un climat de confiance pour soutenir notre économie et nos emplois.

Hommage à Jean Tranape.


Le MRC salue la mémoire de Jean Tranape, compagnon de la Libération qui nous a quittés dernièrement.

Le titre de compagnon n'a été décerné qu'à seulement 1038 héros ayant combattu de façon exemplaire pour la Résist

ance et la dignité de la France Libre pendant la Seconde Guerre Mondiale.


Jean Tranape fait partie de ceux qui ont écrit à une époque troublée une page glorieuse de l'histoire de la Calédonie par leur courage, leur sens de l'honneur et leur abnégation.





La visite du Fer de Lance : une ingérence stérile dans la politique locale calédonienne


Une délégation de pays indépendants du Fer de Lance (Salomons, Fidji, Papouasie, Vanuatu) est venu en Août pour une visite d'"évaluation de l'Accord de Nouméa".

Cette visite avait dans un premier temps été annulée en raison de la présence à sa tête de Franck Baininarama, dictateur de Fidji.
Le Quai d'Orsay n'
avait pas souhaité pour des raisons évidentes sa présence sur le sol français.

La délégation est finalement revenue sans la présence de cet invité peu démocratique.

Reçus en grande pompe par le FLNKS avec l'assistance de Harold Martin et Roch Wamytan, ces représentants entendaient porter un jugement sur la mise en oeuvre de l'Accord de Nouméa et notamment la revendication identitaire autochtone.

Non seulement les pays membres du Fer de Lance ne brillent pas par la qualité de leur gouvernance, entre dictature Fidjienne et protectorat policier australien aux Salomon, mais d'un point de vue socio-économique, ils se placent loin derrière la nouvelle Calédonie et la Polynésie Française en termes de développement humain et de PIB par habitant.

Par ailleurs, d'un point de vue diplomatique, Le gouvernement Français a tenu à rappeler par la voix de son ambassadeur à Fidji lors de la cérémonie du 14 Juillet que l'avenir de la question Calédonienne n'appartient qu'aux seuls Calédoniens.

« La France, grâce à ses trois collectivités territoriales, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française et Wallis et Futuna est un pays du Pacifique Sud 
À ce sujet, j’ouvre une parenthèse et je dis solennellement ceci. Dans ces trois collectivités existe un débat politique, comme dans toute démocratie. Ce débat est un débat de politique intérieure française et doit être considéré comme tel par nos amis. Si, un jour, ces collectivités devaient revoir leurs relations avec la France, ce serait sur la base d’un vote majoritaire des populations concernées, sur le principe que reconnaissent toutes les démocraties, ‘un homme, une voix’ et non sous la pression de tel ou tel pays ou de tel ou de tel groupe de pays » 

Alors que le Rump s'est signalé par un silence assourdissant dans cette affaire, malgré ses deux élus au Sénat, le MRC rappelle qu'aux termes de l'Accord de Nouméa, ce sont les citoyens Calédoniens et eux seuls qui décideront de leur avenir.

vendredi 10 août 2012

Réunion de la section de MAGENTA


La section de Magenta organise une réunion de proximité, avec la participation des membres du Bureau Politique, le mercredi 15/08 à 18h00 chez Monsieur Jean-Yves PASCAL.

Le thème de la sécurité sera notamment abordé.

La réunion est ouverte à tous les militants ou sympathisants. 

Contact : jydp18@live.fr