Ce n'est désormais un secret pour personne : l'instabilité politique et l'incertitude sur l'après 2014 commencent à avoir des répercussions économiques.
Le secteur du BTP est entré en crise, après deux ans de mises en garde par les professionnels, et de déni par le Gouvernement local.
Après plusieurs années d'investissements colossaux pour les deux usines du Sud et du Nord, l'heure est là aussi à l'accalmie, avec un cours du Nickel en baisse de 25% depuis un an.
Ce qui est plus grave, c'est que les signes pro-indépendantistes adressés depuis deux ans à l'opinion ont aussi fini par se traduire par une fuite des capitaux.
La place bancaire a perdu de l'argent depuis six mois (quelques milliards), signe d'une exportation de capitaux locaux qui vont se placer par précaution en Europe, en Australie ou en Nouvelle-Zélande.
Quant à l'immobilier, baromètre par excellence de la confiance des investisseurs, tous les professionnels confirment l'atonie du marché.
Alors que la Nouvelle Calédonie est un pays jeune et dynamique, demandeur de capitaux pour créer des emplois, la classe politique en place, par ses déclarations pro indépendantistes, a jeté le doute dans l'esprit des épargnants et des investisseurs.
Pour préserver son développement économique, La Nouvelle Calédonie a besoin de confiance et de stabilité afin d'attirer les talents et les capitaux.
Le MRC, favorable à une économie calédonienne ouverte et qui attire les investisseurs extérieurs, s'engage résolument pour le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la France, gage d'un climat de confiance pour soutenir notre économie et nos emplois.