Une délégation de pays indépendants du Fer de Lance (Salomons, Fidji, Papouasie, Vanuatu) est venu en Août pour une visite d'"évaluation de l'Accord de Nouméa".
Cette visite avait dans un premier temps été annulée en raison de la présence à sa tête de Franck Baininarama, dictateur de Fidji.
Le Quai d'Orsay n'
avait pas souhaité pour des raisons évidentes sa présence sur le sol français.
La délégation est finalement revenue sans la présence de cet invité peu démocratique.
Reçus en grande pompe par le FLNKS avec l'assistance de Harold Martin et Roch Wamytan, ces représentants entendaient porter un jugement sur la mise en oeuvre de l'Accord de Nouméa et notamment la revendication identitaire autochtone.
Non seulement les pays membres du Fer de Lance ne brillent pas par la qualité de leur gouvernance, entre dictature Fidjienne et protectorat policier australien aux Salomon, mais d'un point de vue socio-économique, ils se placent loin derrière la nouvelle Calédonie et la Polynésie Française en termes de développement humain et de PIB par habitant.
Par ailleurs, d'un point de vue diplomatique, Le gouvernement Français a tenu à rappeler par la voix de son ambassadeur à Fidji lors de la cérémonie du 14 Juillet que l'avenir de la question Calédonienne n'appartient qu'aux seuls Calédoniens.
« La France, grâce à ses trois collectivités territoriales, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française et Wallis et Futuna est un pays du Pacifique Sud
À ce sujet, j’ouvre une parenthèse et je dis solennellement ceci. Dans ces trois collectivités existe un débat politique, comme dans toute démocratie. Ce débat est un débat de politique intérieure française et doit être considéré comme tel par nos amis. Si, un jour, ces collectivités devaient revoir leurs relations avec la France, ce serait sur la base d’un vote majoritaire des populations concernées, sur le principe que reconnaissent toutes les démocraties, ‘un homme, une voix’ et non sous la pression de tel ou tel pays ou de tel ou de tel groupe de pays »
Alors que le Rump s'est signalé par un silence assourdissant dans cette affaire, malgré ses deux élus au Sénat, le MRC rappelle qu'aux termes de l'Accord de Nouméa, ce sont les citoyens Calédoniens et eux seuls qui décideront de leur avenir.
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