mardi 12 février 2013

Les conditions de l’Unité du camp loyaliste

Face aux déclarations de l'UC avec son Top 2014 et l'appel à la création d'un bloc nationaliste, le temps n'est plus aujourd'hui aux hésitations.

Nous devons, nous loyalistes, nous mobiliser pour que ce soit bien une majorité loyaliste la plus confortable possible qui sorte des élections territoriales de mai 2014, qui désigneront nos élus aux trois provinces et leurs membres au Congrès de la Nouvelle Calédonie.

Dans les Iles et le Nord la division des listes loyalistes en 2009 et 2010 nous a fait perdre des sièges qu'il faut à tout prix reconquérir.

Dans ces deux provinces la division nous a empêché de réaliser notre potentiel démocratique.

Seule une liste unitaire peut en 2014 nous permettre de retrouver ces sièges.

Quels que soient les efforts requis, les partis loyalistes doivent constituer une seule et même liste.

Dans le Sud les jeux sont plus ouverts.

La barre légale de 5% des inscrits sera la ligne de vie et de mort pour chaque liste. En dessous de 5%, soit environ 5000 voix, les voix seront perdues. Au dessus elles participeront à la répartition des sièges à la Province Sud.

Après l'élection elle-même se posera la question de l'unité du camp loyaliste au Congrès

Les Calédoniens veulent que le camp loyaliste soit uni pour défendre leur aspiration à rester Français.
Les Calédoniens veulent que notre pays soit dirigé par une majorité reflétant la majorité des électeurs et non des alliances contre nature.

Mais ils ne veulent pas d’un retour à la dictature d’un parti unique à droite.

L’unité des loyalistes pour gérer efficacement 2014 et rassurer les calédoniens ne passera pas par la soumission des sensibilités loyalistes aux caprices imprévisibles d’un seul homme, comme avec M Frogier qui a démontré son instabilité depuis plusieurs années, entre la purge de l’indépendance et l’accès à la souveraineté prôné à Boulouparis en octobre 2009.
Les négociations avec l’UC sur un projet d’indépendance-association et la proposition de lever le drapeau du FLNKS ont été prises sans concertation au sein du RUMP, puisque Gael Yanno lui-même a été tenu à l’écart de ces discussions à l’époque.

En 1998 Jacques Lafleur n’a pas suffisamment consulté avant d’approuver les termes de l’ADN avec les conséquences désastreuses que l’on a vu ensuite sur le corps électoral et la citoyenneté, qui sont devenus des armes d'exclusion pour les indépendantistes-nationalistes.

S’il l’avait fait nous n’en serions pas là.

L’unité des loyalistes pour 2014 ne doit pas reproduire les mêmes erreurs sous peine de nous conduire à un accord de dupes qui nous mènera à l’indépendance.

L'unité passera par la création d’un groupe de contact loyaliste pour préparer les négociations sur l’avenir statutaire et parler d’une seule voix face à l’Etat socialiste et face aux indépendantistes.

Cela suppose de mettre sur un pied d’égalité les différentes sensibilités loyalistes.

Nous devons mettre un terme définitif à ces alliances malsaines Rump-UC ou CE-Palika qui n'obéissent qu'à des calculs de pouvoir personnel et qui ne font le jeu que des indépendantistes, et nous devons leur substituer une majorité loyaliste durable.

Il faut que tous les partis loyalistes ayant recueilli la confiance des électeurs soient représentés et participent activement à la direction de la Nouvelle-Calédonie.

C’est cette majorité diverse qui doit travailler ensemble à l’après Accord de Nouméa, en commençant par négocier en son sein ce que doit être notre future organisation statutaire, avant de prétendre négocier avec les indépendantistes.

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