vendredi 7 décembre 2012

Le MRC dénonce et rejette l'idée d'une "carte citoyenne" avancée par les indépendantistes.


Le MRC dénonce et rejette l'idée d'une "carte citoyenne" avancée par les indépendantistes.

En effet l'Accord de Nouméa ne prévoit à aucun moment la création d'une telle carte. 

L'ADN prévoit seulement que puissent être apposée sur les pièces d'identité actuelles (passeport ou carte nationale d'identité) une mention du nom de pays, qui est "Nouvelle-Calédonie".

La demande des indépendantistes de créer une telle carte s'inscrit dans une volonté d'instrumentaliser la citoyenneté calédonienne pour servir l'idéologie xénophobe et raciste de la frange radicale du camp indépendantiste.

Le MRC considère que la citoyenneté calédonienne a vocation à être un instrument de cohésion pour les Calédoniens véhiculant des valeurs positives de fraternité, de solidarité, et de responsabilité commune, et non un masque pour des revendications indignes des valeurs de la République.

Ces valeurs ne peuvent pas se construire sur une carte de citoyenneté dont la seule finalité est de matérialiser un apartheid politique, économique et social inacceptable, et contraire au développement économique de la Nouvelle-Calédonie, donc aux intérêts mêmes des Calédoniens.

Le MRC rappelle qu'il défend une citoyenneté ouverte, c'est-à-dire acquise au bout d'une certaine durée de présence, telle qu'elle a été inscrite dans l'Accord de Nouméa et validée par le vote du peuple par référendum.

vendredi 9 novembre 2012

Intervention de Philippe Blaise sur RNC


Passage de Philippe BLAISE, président du Mouvement Républicain Calédonien dans l'émission "C'est à dire" de Martine NOLLET sur Radio Nouvelle Calédonie  le 9 Novembre 2012.

Présentation du MRC et focus sur les transferts de l'article 27




mardi 30 octobre 2012

Les transferts de compétence de l'article 27 : optionnels, inutiles et dangereux

Ce soir nous venons d'entendre sur Télé NC nos journalistes affirmer que les compétences de l'article 27 "seront" transférés en 2014.

Ignorance manifeste ou parti pris, voilà un bel exemple de désinformation car en réalité la Loi organique laisse le libre choix au Congrès pour voter ou non ces transferts de l'article 27.

En Voici le texte exact:

"Le congrès peut, à partir du début de son mandat commençant en 2009, adopter une résolution tendant à ce que lui soient transférées, par une loi organique ultérieure, les compétences suivantes :
- règles relatives à l'administration des provinces, des communes et de leurs établissements publics, contrôle de légalité des provinces, des communes et de leurs établissements publics, régime comptable et financier des collectivités publiques et de leurs établissements publics ;
- enseignement supérieur ;
- communication audiovisuelle."

le Congrès PEUT. Il n'a pas d'obligation selon les termes de la Loi

Il devient urgent de mettre un terme à cette ignorance grave de la Loi qui régit nos institutions actuelles.

il convient également d'exiger de chaque parti politique de se prononcer publiquement sur la question du vote ou pas de ces transferts qui concernent les communes, l'enseignement supérieur, et l'audiovisuel.

Pour nous au MRC, loyalistes résolument attachés à la place de la Calédonie dans la France, ces transferts optionnels n'apportent aucun bénéfice concret aux Calédoniens.

Leur seule vocation est de faire basculer encore plus la Nouvelle-Calédonie vers la voie de l'indépendance.

Ceux qui font le choix de les voter sont donc les alliés objectifs de l'indépendance et nous n'aurons de cesse de les désigner comme tels.

Car pour ceux qui n'auraient pas encore compris voici ce que signifient ces transferts :

*Collectivités locales: extension du gel du corps électoral aux élections municipales et enterrement définitif de la démocratie en Nouvelle Calédonie. Fin du contrôle de légalité et du contrôle budgétaire par l'Etat sur nos collectivités, soit la porte ouverte à la corruption et aux bidouillage des finances locales.

*Enseignement supérieur: fin de la délivrance de diplômes nationaux à nos étudiants et création de diplômes bananiers sans valeur reconnue.

*Audiovisuel: fin de la surveillance de l'audiovisuel par le CSA et généralisation de la politisation de nos médias locaux.

les transferts optionnels de l'article 27 sont une porte ouverte sur les abus de pouvoir, la corruption, le favoritisme et n'ont d'autre vocation que de satisfaire les appétits de pouvoir d'une classe politique qui a déjà démontré son absence de moralité par ses mensonges politiques et ses affaires judiciaires.

Pour ceux qui ne veulent pas de cela le MRC réaffirme qu'il est opposé à ces transferts qui nous éloignent de la France et qu'il inscrit dans ses engagements pour 2014 de voter contre.

lundi 24 septembre 2012

Pour un 24 septembre respectueux de notre diversité

La date du 24 septembre devrait être dédiée à des manifestations mettant en avant la diversité humaine et culturelle de la Nouvelle-Calédonie. C'est bien là le rôle des autorités : fédérer les Calédoniens en tenant compte de leur diversité.

Au lieu de cela on laisse les indépendantistes en faire uniquement une date de revendication communautaire.

Les cases de la Moselle en sont la parfaite illustration, car personne n'ignore la signification politique pour les organisateurs de la construction de cases dans Nouméa, dans une démarche revendicative et non consensuelle.

D'ailleurs la présence écrasante du drapeau Kanaky, trahit le sens de cette action.

Les Calédoniens attachés à la diversité et au pluralisme culturel de notre pays, la Nouvelle-Calédonie, ne peuvent pas se retrouver dans ces manifestations qui exacerbent les différences.

mardi 28 août 2012

La Nouvelle Calédonie a besoin de confiance







Ce n'est désormais un secret pour personne : l'instabilité politique et l'incertitude sur l'après 2014 commencent à avoir des répercussions économiques.

Le secteur du BTP est entré en crise, après deux ans de mises en garde par les professionnels, et de déni par le Gouvernement local.


Après plusieurs années d'investissements colossaux pour les deux usines du Sud et du Nord, l'heure est là aussi à l'accalmie, avec un cours du Nickel en baisse de 25% depuis un an.

Ce qui est plus grave, c'est que les signes pro-indépendantistes adressés depuis deux ans à l'opinion ont aussi fini par se traduire par une fuite des capitaux. 
La place bancaire a perdu de l'argent depuis six mois (quelques milliards), signe d'une exportation de capitaux locaux qui vont se placer par précaution en Europe, en Australie ou en Nouvelle-Zélande.

Quant à l'immobilier, baromètre par excellence de la confiance des investisseurs, tous les professionnels confirment l'atonie du marché.

Alors que la Nouvelle Calédonie est un pays jeune et dynamique, demandeur de capitaux pour créer des emplois, la classe politique en place, par ses déclarations pro indépendantistes, a jeté le doute dans l'esprit des épargnants et des investisseurs.

Pour préserver son développement économique, La Nouvelle Calédonie a besoin de confiance et de stabilité afin d'attirer les talents et les capitaux.

Le MRC, favorable à une économie calédonienne ouverte et qui attire les investisseurs extérieurs, s'engage résolument pour le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la France, gage d'un climat de confiance pour soutenir notre économie et nos emplois.

Hommage à Jean Tranape.


Le MRC salue la mémoire de Jean Tranape, compagnon de la Libération qui nous a quittés dernièrement.

Le titre de compagnon n'a été décerné qu'à seulement 1038 héros ayant combattu de façon exemplaire pour la Résist

ance et la dignité de la France Libre pendant la Seconde Guerre Mondiale.


Jean Tranape fait partie de ceux qui ont écrit à une époque troublée une page glorieuse de l'histoire de la Calédonie par leur courage, leur sens de l'honneur et leur abnégation.





La visite du Fer de Lance : une ingérence stérile dans la politique locale calédonienne


Une délégation de pays indépendants du Fer de Lance (Salomons, Fidji, Papouasie, Vanuatu) est venu en Août pour une visite d'"évaluation de l'Accord de Nouméa".

Cette visite avait dans un premier temps été annulée en raison de la présence à sa tête de Franck Baininarama, dictateur de Fidji.
Le Quai d'Orsay n'
avait pas souhaité pour des raisons évidentes sa présence sur le sol français.

La délégation est finalement revenue sans la présence de cet invité peu démocratique.

Reçus en grande pompe par le FLNKS avec l'assistance de Harold Martin et Roch Wamytan, ces représentants entendaient porter un jugement sur la mise en oeuvre de l'Accord de Nouméa et notamment la revendication identitaire autochtone.

Non seulement les pays membres du Fer de Lance ne brillent pas par la qualité de leur gouvernance, entre dictature Fidjienne et protectorat policier australien aux Salomon, mais d'un point de vue socio-économique, ils se placent loin derrière la nouvelle Calédonie et la Polynésie Française en termes de développement humain et de PIB par habitant.

Par ailleurs, d'un point de vue diplomatique, Le gouvernement Français a tenu à rappeler par la voix de son ambassadeur à Fidji lors de la cérémonie du 14 Juillet que l'avenir de la question Calédonienne n'appartient qu'aux seuls Calédoniens.

« La France, grâce à ses trois collectivités territoriales, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie Française et Wallis et Futuna est un pays du Pacifique Sud 
À ce sujet, j’ouvre une parenthèse et je dis solennellement ceci. Dans ces trois collectivités existe un débat politique, comme dans toute démocratie. Ce débat est un débat de politique intérieure française et doit être considéré comme tel par nos amis. Si, un jour, ces collectivités devaient revoir leurs relations avec la France, ce serait sur la base d’un vote majoritaire des populations concernées, sur le principe que reconnaissent toutes les démocraties, ‘un homme, une voix’ et non sous la pression de tel ou tel pays ou de tel ou de tel groupe de pays » 

Alors que le Rump s'est signalé par un silence assourdissant dans cette affaire, malgré ses deux élus au Sénat, le MRC rappelle qu'aux termes de l'Accord de Nouméa, ce sont les citoyens Calédoniens et eux seuls qui décideront de leur avenir.

vendredi 10 août 2012

Réunion de la section de MAGENTA


La section de Magenta organise une réunion de proximité, avec la participation des membres du Bureau Politique, le mercredi 15/08 à 18h00 chez Monsieur Jean-Yves PASCAL.

Le thème de la sécurité sera notamment abordé.

La réunion est ouverte à tous les militants ou sympathisants. 

Contact : jydp18@live.fr

mercredi 11 juillet 2012

Le MRC vous invite à ses réunions mensuelles


Chaque premier mercredi du mois, le MRC organise une réunion publique d’information et d’échange au Bout du Monde (Salle au 1er étage).

Prochain RDV : le mercredi 1er Août à 18h00

Le MRC fête son premier anniversaire le 14 Juillet


Le samedi 14 Juillet 2012 le MRC fêtera son premier anniversaire.
 
Il y a un an en effet, le 14 Juillet 2011, date hautement symbolique, nous constituions en Assemblée Générale notre mouvement afin de porter les valeurs de ceux qui, profondément attachés à la France et à ses valeurs républicaines, souhaitent offrir aux électeurs calédoniens le choix du renouveau pour les échéances provinciales de 2014.
Cette première année d’activité a été marquée par une présence forte de notre mouvement dans le débat citoyen, au travers de nombreuses publications sur les forums internet, sur les enjeux de l’Accord de Nouméa, sur la question de la citoyenneté-nationalité.
Nous avons également travaillé à structurer le Mouvement en constituant nos sections de quartier et en lançant nos premiers ateliers thématiques destinés à construire notre programme politique pour 2014.
 
Pour marquer ce premier anniversaire, une délégation du MRC ira le 14 juillet déposer une gerbe à la Croix de Lorraine, en mémoire des Calédoniens tombés pour la Liberté et les valeurs républicaines.
 

vendredi 22 juin 2012

Communiqué du 21 Juin 2012

Le Mouvement Républicain Calédonien (MRC) avait appelé les Calédoniens à se mobiliser massivement pour les candidats loyalistes de l'opposition, Sonia Lagarde et Philippe Gomès.


Les résultats à l'issue du scrutin montrent que les électeurs ont fait preuve de réalisme et de pragmatisme en repoussant l'offensive du FLNKS mais aussi en sanctionnant sévèrement les candidats du RUMP, qui n'ont pas eu le courage de s'opposer à la politique néfaste et dangereuse initiée par Pierre Frogier depuis février 2010.

Nous remercions très sincèrement l'ensemble des militants et sympathisants qui, sensibles à nos idées républicaines, ont suivi notre appel à l'unité pour rejeter en force le sombre destin pour la Nouvelle-Calédonie vers lequel nous menait le RUMP.

Les objectifs institutionnels, sociaux, économiques, politiques qui animent le MRC sont pourtant loin d'être atteints.

S'il était urgent et essentiel d'affirmer notre opposition ferme à la coalition au pouvoir, nous ne partageons pour autant pas un certain nombre de concepts véhiculés par Calédonie Ensemble.

Le combat pour nos idées ne fait que commencer et nous emploierons, grâce à votre adhésion, votre participation et votre soutien, toute notre énergie pour faire émerger une Nouvelle-Calédonie apaisée et prospère.

vendredi 15 juin 2012

Appel à la mobilisation des loyalistes pour la seconde circonscription


Les électeurs loyalistes doivent se mobiliser massivement et sans états d’âme pour le candidat loyaliste de la deuxième circonscription, Philippe Gomès.

Chacun doit être conscient de l’enjeu véritable de ce second tour.

Dans la deuxième circonscription le candidat indépendantiste Jean Pierre Djawe, arrivé en tête, bénéficie d’un important réservoir de mobilisation auprès de son électorat.

Si les loyalistes ne se mobilisent pas pour apporter toutes leurs voix au candidat loyaliste, il existe un risque fort de voir élu un député indépendantiste qui ira siéger avec la gauche à l’Assemblée Nationale et qui fera avancer à pleine vitesse la cause indépendantiste auprès du gouvernement socialiste.

Ceux qui pour des griefs de personnes contribueraient par leur abstention à la victoire du candidat porteur de l’Indépendance kanake Socialiste auraient à en assumer toutes les conséquences auprès de la majorité des Calédoniens attachés au maintien dans la France, car ils auraient alors fait passer des querelles de partis avant l’intérêt général de notre pays.

Le programme du candidat indépendantiste c’est l’indépendance.
Il est le candidat du FLNKS qui est à l’origine de la politique xénophobe, anti-républicaine et anti-française qui s’est installée peu à peu dans notre pays.
le FLNKS entend nous faire sortir de la France et nous priver de notre nationalité Française.

Le choix est donc simple.

Le 17 Juin, votez contre l’indépendance en votant Philippe Gomès dans la deuxième circonscription.

mardi 29 mai 2012

Accord de Nouméa : les vraies questions


La Nouvelle-Calédonie peut-elle, dans le cadre de l’Accord de Nouméa, rester une collectivité d'outre-mer avec une large autonomie ? 
OUI. Le projet de loi constitutionnel précise que "Les dispositions relatives au corps électoral, comme les orientations de l'accord de Nouméa (.../...) ont un caractère transitoire. Elles sont destinées à s'appliquer jusqu'à la définition d'une nationalité calédonienne dans le cadre de l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté, ou jusqu'à la redéfinition de la citoyenneté calédonienne dans le cadre d'une nouvelle organisation politique de la collectivité." Le MRC confirme que les signataires et l'Etat ont permis de laisser le choix aux calédoniens de pouvoir rester au sein de la République française sous le statut d'un pays d'outre-mer par exemple, c'est-à-dire une collectivité française avec la plus large autonomie possible. 

Le corps électoral gelé est-il irréversible d’un point de vue légal ? 
NON. Les restrictions au droit de vote n’ont été acceptées par la cour européenne des droits de l’homme que pour permettre la tenue du référendum d’autodétermination et elles sont censées être transitoires. En cas de référendum contre l’indépendance, la Nouvelle-Calédonie devra redéfinir des critères d'accession à la citoyenneté pour les conjoints, les ressortissants étrangers ou métropolitains durablement installés. Ceux-ci pourront alors obtenir les droits politiques qui y sont liés : Le corps électoral gelé ne sera alors plus d'actualité.

Les Calédoniens peuvent-ils prétendre à la double nationalité en cas d’indépendance ? 
NON. Le MRC informe qu'en l'état actuel du code civil français, l'indépendance mènerait inéluctablement à la perte de la nationalité française sans possibilité de pouvoir prétendre à la réintégrer, sauf à être présent sur le sol Français au moment de l’indépendance, ou bien de disposer d’un mandat d’élu national (député, sénateur) Cette perte ne sera pas initiée par l'Etat français mais par les institutions du nouvel Etat indépendant qui proclameront par simple décret une nationalité, pour pouvoir intégrer les instances supra-nationales (ONU, Pays du fer de lance, etc.). L'Etat ne pourra pas revenir sur ce fait car ce serait ouvrir un précédent dans lequel pourraient s'engouffrer des nationaux des anciennes colonies (Algérie, Comores, etc.). 

Le "kanak au centre du dispositif" est-il inscrit dans l'Accord de Nouméa ? 
NON. Le slogan "le kanak au centre du dispositif" a été créé de toutes pièces par le FLNKS. Cette expression n'apparait nul part dans le texte de l'Accord de Nouméa. L'ADN parle de la reconnaissance de l'identité kanake. Mais il confirme aussi la légitimité des autres ethnies. "Les communautés qui vivent sur le territoire ont acquis par leur participation à l'édification de la Nouvelle-Calédonie une légitimité à y vivre et à continuer de contribuer à son développement. Elles sont indispensables à son équilibre social et au fonctionnement de son économie et de ses institutions sociales. Si l'accession des kanak aux responsabilités demeure insuffisante et doit être accrue par des mesures volontaristes, il n'en reste pas moins que la participation des autres communautés à la vie du territoire lui est essentielle." L'expression "le kanak au centre du dispositif" est contradictoire avec la notion de destin commun qui englobe toutes les communautés "Il est aujourd'hui nécessaire de poser les bases d'une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie, permettant au peuple d'origine de constituer avec les hommes et les femmes qui y vivent une communauté humaine affirmant son destin commun."

Les transferts de compétence sont-ils tous obligatoires ?
NON. Pas tous ! 
Les transferts de compétence sont régis par la loi organique 99-209. (loi d'application de l'Accord de Nouméa)
 Il y a deux catégories de transferts: ceux qui sont prévus, conformément aux articles 21 et 26, et ceux qui sont possibles mais PAS OBLIGATOIRES, conformément à l'article 27. 

Les transferts qui étaient prévus : 

Article 21 
III.-L'Etat exerce également jusqu'à leur transfert à la Nouvelle-Calédonie, dans les conditions prévues à l'article 26, les compétences suivantes : 
1° Police et sécurité de la circulation aérienne intérieure et des exploitants établis en Nouvelle-Calédonie dont l'activité principale n'est pas le transport aérien international ; 
1° bis Police et sécurité de la circulation maritime s'effectuant entre tous points de la Nouvelle-Calédonie ; sauvegarde de la vie en mer dans les eaux territoriales ; 
2° Enseignement du second degré public et privé, sauf la réalisation et l'entretien des collèges du premier cycle du second degré ; santé scolaire ; 
3° Enseignement primaire privé ; 
4° Droit civil, règles concernant l'état civil et droit commercial ; 
5° Sécurité civile. Article 26 Les compétences attribuées à l'Etat par les dispositions du III de l'article 21 sont transférées à la Nouvelle-Calédonie au cours de la période correspondant aux mandats du congrès commençant en 2004 et 2009. Les compétences transférées et l'échéancier des transferts font l'objet d'une loi du pays adoptée à la majorité des trois cinquièmes des membres du congrès. La loi du pays relative au transfert des compétences visées aux 1°, 1° bis, 2° et 3° du III de l'article 21 est adoptée au plus tard le dernier jour du sixième mois suivant le début du mandat du congrès commençant en 2009. La loi du pays relative au transfert des compétences visées aux 4° et 5° du même III est adoptée au plus tard le dernier jour de la deuxième année suivant le début du mandat du congrès commençant en 2009. Dans les conditions fixées par une convention, conclue dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi organique n° 2009-969 du 3 août 2009 relative à l'évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie et à la départementalisation de Mayotte, entre le président du gouvernement et le haut-commissaire, l'Etat apporte à la Nouvelle-Calédonie un concours technique et une aide à la formation pour l'exercice des compétences transférées en application de l'alinéa précédent. 

Les transferts possibles mais PAS OBLIGATOIRES et laissés au choix des Calédoniens 

Article 27 Le congrès PEUT, à partir du début de son mandat commençant en 2009, adopter une résolution tendant à ce que lui soient transférées, par une loi organique ultérieure, les compétences suivantes: 
- règles relatives à l'administration des provinces, des communes et de leurs établissements publics, contrôle de légalité des provinces, des communes et de leurs établissements publics, régime comptable et financier des collectivités publiques et de leurs établissements publics ;
 - enseignement supérieur ;
 - communication audiovisuelle. 

ATTENTION : si le transfert des communes était voté, le gel du corps électoral serait alors, selon l’Accord de Nouméa, automatiquement étendu aux élections municipales ! 
Vos élus ne sont pas obligés de voter ces transferts optionnels

jeudi 10 mai 2012

Communiqué


Lors de sa manifestation du 1er mai, le fondateur de l'USTKE et président du Parti Travailliste Louis Kotra Uregei a déclaré qu'il exige l'avènement de Kanaky dès 2014 et ne souhaite plus de discussions ni de négociations à ce sujet.


Il a ainsi répondu à ceux qui s'interrogeaient sur la vision des indépendantistes membres de la coalition RUMP-AE-UC-PT quant à l'avenir institutionnel de la Calédonie.

Ces propos consacrent l'échec de la politique de concessions unilatérales menées par le RUMP et l'AE qui, après avoir fait lever le drapeau indépendantiste sur nos institutions, placé Roch Wamytan à la présidence du Congrès et fait nommer Louis Kotra Uregei et ses partisans à des postes clés, attendaient "un geste en retour"

Ce "geste" vient d'être effectué par Louis Kotra Uregei de la plus claire des manières.

De tels propos prennent une signification d’autant plus lourde avec la défaite prévisible et effective de Nicolas Sarkozy aux présidentielles.

Suite à la victoire des socialistes, l’UMP locale n’est plus en mesure d’apporter la moindre garantie quant à la direction qui sera donnée à l’évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes, qu’elle a elle-même mis en position d’influer sur notre avenir au-delà de leur poids électoral minoritaire.

A ce jour, aucune réaction de dénonciation des ces propos n'est intervenue de la part des leaders du RUMP et de l'AE, hormis une tentative de minimisation voire de déni de l'incident par le Président du RUMP

En conséquence le MRC appelle les Calédoniens qui voteront prochainement aux législatives à sanctionner ceux qui, par leur politique de collusion avec l'UC et le Parti Travailliste, ont fait preuve de complaisance envers les indépendantistes radicaux.

Le MRC qui, de son côté a choisi la fidélité aux aspirations de la majorité des habitants de la Calédonie, continuera à mener son combat pour défendre le droit légitime des Calédoniens à décider librement de rester dans la France

lundi 9 avril 2012

Elections: consignes de vote du MRC

L’élection du Président de la République aura lieu les dimanches 22 avril et 6 mai 2012.
Les élections législatives se dérouleront les dimanches 10 et 17 juin 2012

Le MRC constate que le bilan de l'UMP en Nouvelle-Calédonie va à l'encontre des promesses faites aux électeurs en 2007..

Avec la levée du drapeau indépendantiste sur les institutions locales et les services de l'Etat, Nicolas Sarkozy a ouvertement favorisé la cause indépendantiste. Cette décision a été prise sans consultation du peuple calédonien, ce qui constitue un nouveau déni de démocratie à l'instar du gel du corps électoral.

Par ailleurs les services de l'état-UMP ont activement favorisé la recherche d'une évolution statutaire débouchant sur une indépendance-association, et oeuvré à préparer TOUS les transferts de compétences, y compris ceux laissés au libre choix des Calédoniens.

Ces actes contredisent les promesses électorales de l'UMP et de son candidat Nicolas Sarkozy.

Les représentants locaux de l'UMP, ont, quant à eux, scellé un pacte pour le partage du pouvoir avec l'UC et le Parti Travailliste en leur confiant des postes clés de nos institutions, en contradiction avec leurs engagements politiques de 2009.

En conséquence :

Pour les élections présidentielles, le MRC laisse à ses militants et sympathisants une totale liberté dans leur choix de vote, mais encourage les électeurs à adresser au président Sarkozy un message de désaveu quant à la politique de l'UMP en Nouvelle-Calédonie.

Pour les élections législatives, le MRC appelle ses militants et sympathisants à voter contre les candidats de la coalition RUMP-AE-UC-PT.

dimanche 4 mars 2012

Réunion militante

Prochaine réunion
Le mercredi 21 Mars à 18h00 au Bout du Monde

Réunion ouverte à tous les militants et sympathisants

Le Président du Congrès Roch WAMYTAN rend visite à la dictature militaire de Fidji et finance le Groupe du Fer de Lance avec les fonds du Congrès

 http://www.tahiti-infos.com/Le-Congres-de-la-Nouvelle-Caledonie-poursuit-sa-logique-d-integration-regionale-a-Fidji_a42616.html?com


L’information n’a pas vraiment filtré dans les médias locaux mais on découvre grâce au site Tahiti Infos que le président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, élu grâce aux voix de l’UMP locale, a rendu visite au Contre Amiral Bainimarama, qui a pris le pouvoir à Fidji en 2006 par un coup d’Etat, ce qui a entrainé des sanctions diplomatiques de la part de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.

Non seulement on peut s’interroger sur le sens de cette visite officielle à un régime militaire avec lequel la diplomatie Française a pris ses distances, mais on découvre dans le compte-rendu que venu avec une délégation du Fer de Lance, organisation pan-mélanésienne, oeuvrant pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, Roch WAMYTAN a octroyé une aide du Congrès pour financer ce groupement qui travaille exclusivement avec le FLNKS


On est en droit de s’interroger sur la légalité même de cette décision compte tenu du financement d’une organisation politique étrangère et indirectement du financement avec des fonds publics d’un mouvement politique local.
Enfin on apprend que le Fer de Lance, sous l’impulsion du dictateur de Fidji, envisage la création d’une force de police « régionale », donc appelée potentiellement à intervenir sur notre territoire s’il devient indépendant.

A l’approche des législatives, les indépendantistes mettent à nu les fausses promesses du RUMP.

En dépit d’une autosatisfaction affichée, l’échec de la politique de collusion du Rump avec les indépendantistes devient de plus en plus évident pour les Calédoniens

Pendant deux ans, les gourous du double drapeau et de la double légitimité, ont voulu faire croire aux Calédoniens, que cette stratégie finirait par payer en faveur du camp de la France et qu’elle construisait « la paix ».
Il est vrai que l’Etat a lui-même hissé le drapeau indépendantiste sur le Haut-Commissariat, mais pas forcément d’ailleurs pour les mêmes objectifs que ceux du RUMP

Le summum a été atteint au dernier Comité Directeur du RUMP avec cette phrase de Pierre FROGIER qu’il fallait oser :
« L’ultime concession ce sont eux (les indépendantistes) qui la feront en acceptant de rester dans la France »

Oui mais voilà, les indépendantistes ont répondu qu’il n’a jamais été question pour eux de renoncer à l’indépendance, bien au contraire.
Le Bureau du PALIKA a ainsi produit un communiqué limpide :
« Le Bureau Politique du PALIKA dénonce la manœuvre qui consiste à faire croire à l’opinion que, grâce aux concessions et initiatives qu’il a prises depuis 2010, les indépendantistes vont finir par renoncer à l’indépendance et choisiront le maintien du pays au sein de la république….
…Le PALIKA rappelle que le pays va recouvrer en 2014 une situation de quasi-indépendance. Comme le prévoit l’Accord de Nouméa, l’avenir est désormais à la pleine souveraineté
»
 
Poussés dans leurs derniers retranchements les porte-parole du RUMP ont alors rétorqué que le PALIKA ne représente pas tous les indépendantistes, et qu’il reste le silence « approbateur » des « adversaires-partenaires » de l’UC.
Oui mais voilà ..
Le Secrétaire Général de l’UC en personne, Gérard REIGNIER, donc un représentant officiel du Mouvement, a mené avec le PALIKA des négociations réussies pour présenter un candidat unique du FLNKS aux législatives. Le choix se portant sur le candidat socialiste, François HOLLANDE.

Gérard REIGNIER a alors déclaré dans les Nouvelles du 20 Février
« Nous abordons la dernière marche avant la pleine souveraineté…Nous avons deux ans pour asseoir un projet politique qui parle aux gens, deux ans pour leur prouver que nous avons un projet politique viable, notamment au plan financier »
Et pour confirmer leurs intentions, de rajouter que le choix du candidat socialiste s’impose naturellement car les socialistes ont toujours soutenu la revendication indépendantiste.

Pierre FROGIER pensait détenir une dernière carte, permettant de sauver la face en confirmant la théorie du renoncement à l’indépendance, celle de son compagnon de virée au Vatican, le Président du Congrès Roch WAMYTAN.
Oui mais voilà…

Dans l’émission Transparence du 24 février, Roch WAMYTAN énonce sa vision des concessions qu’il est prêt à faire :
« Moi je peux dire de mon côté, je suis indépendantiste, venez nous rejoindre pour former notre pays indépendant demain, non pas en rupture totale avec la France ou l’Europe, nous gardons des liens de coopération… »
En clair la solution pour Roch WAMYTAN c’est l’indépendance avec un lien faible de type coopération avec la France.

En conclusion : au bout de deux ans, à l’approche des législatives où chaque camp se présentera sous ses couleurs, le positionnement des indépendantistes est tranché, celui d’une indépendance pure et simple.

Il devient de plus en plus difficile de faire croire en la pertinence d’une stratégie qui deux ans après se traduit par une avancée majeure des revendications indépendantistes, banalisation du drapeau du FLNKS sur nos institutions, refus catégorique de réviser la clé de répartition, loi sur l’emploi qui exclut même des calédoniens de souche et leurs enfants, transfert de l’enseignement accompagné de revendications idéologiques comme l’obligation d’apprendre une langue vernaculaire.

Aucune concession, aucune contrepartie, n’ont été obtenues et aucune n’est annoncée.

Les cadeaux politiques qui ont été faits, le drapeau, la présidence du Congrès, etc…sont autant de capitulations.

Le bilan politique de ceux qui ont été élus en se présentant comme les défenseurs de la Calédonie Française, pour mieux appliquer une politique contraire une fois au pouvoir, est donc catastrophique.

Pour aborder sereinement la sortie de l’Accord de Nouméa, les Calédoniens doivent confier leur avenir à des hommes et des femmes capables de défendre avec courage et détermination les intérêts de la majorité pro-Française, dans le respect d’une sortie démocratique de l’Accord.

Aux prochaines élections législatives, un seul choix s’impose donc aux Calédoniens :  voter CONTRE l’indépendance en votant CONTRE les candidats de l’alliance RUMP-AE-UC-PT.
Si ces élections nationales n’ont pas vocation à déterminer l’avenir statutaire de la Nouvelle-Calédonie, leur résultat servira de mesure de l’opposition à la dérive indépendantiste de la coalition au pouvoir.

Par ailleurs le MRC se mobilisera rapidement pour offrir aux Calédoniens une alternative loyaliste digne de confiance aux Provinciales 2014 qui elles seront déterminantes pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie

dimanche 5 février 2012

Un rapport très attendu de la CTC sur la Province Sud


La Chambre Territoriale des Comptes est en train de finaliser son rapport sur l'état des finances de la Province Sud.

Le rapport fera apparaitre que la Province Sud est en difficultés financières du fait de son incapacité à dégager de l'épargne pour honorer sa dette et donc a fortiori pour contracter de nouveaux emprunts.
 
Par ailleurs il faut savoir que la Province Sud a donné sa garantie pour les dettes que porte la SECAL sur l'opération Dumbéa sur Mer dont on s'attend à ce qu'elle génère une perte qui pourrait être de deux milliards.
 
La situation de notre collectivité est donc très mauvaise, partie du fait d'une explosion des charges sous la mandature Gomès, partie du fait de l'opposition des indépendantistes a réviser la clé de répartition, malgré le cadeau du drapeau qui n'a donc débouché sur aucune contrepartie.

Si le Rump n'est pas en mesure d'obtenir cet effort de ses partenaires de la coalition, il devra voter des nouvelles taxes provinciales dans le Sud, alors même que le Sud supporte déjà l'essentiel de l'effort fiscal, avec par exemple 90% de l'Impôt sur le revenu (contre 8% dans le Nord et 2% dans les Iles)

dimanche 22 janvier 2012

Communiqué du 17 décembre contre l'enseignement obligatoire des langues vernaculaires

Dans un article des Nouvelles de ce samedi (17/12/2011), l'UGPE déclare: "tout élève appelé à être citoyen de ce pays doit maîtriser le Français et au moins une langue Kanak".
 
Par ces propos l'UGPE, association de parents d'élève à caractère ethnique connue pour son extrême politisation pro-indépendantiste vise à instrumentaliser l.'enseignement de nos enfants pour imposer une idéologie nationaliste kanak.
 
Le Français étant la seule langue véhiculaire de Nouvelle-Calédonie, y compris au sein du monde mélanésien, l'imposition d'une langue kanak obligatoire, sans intérêt pratique pour les non-kanaks, constitue de toute évidence une mesure discriminatoire et arbitraire.
 
Le MRC dénonce et condamne fermement cette déclaration de l'UGPE et attend des autorités de notre pays qu'elles se prononcent sans ambiguîté en faveur de la neutralité politique de l'école calédonienne.

lundi 9 janvier 2012

La TGA oui, mais pour servir quelle politique ?


 
 
Le Congrès a voté la TGA.
Une réforme débattue longuement pendant la campagne des provinciales 2009, et un thème de polémique entre la FINC et le Rump à l'époque.
Sur le principe, toutes les économies modernes ont évolué vers la fiscalité indirecte. Notre système de taxes à l'importation est lui notoirement archaïque et contraire aux dispositions de l'OMC.
A un proche de la FINC qui demandait ce que nous pensions de la TGA, j'ai répondu que les arguments catastrophiques avancés par ce lobby ne parlent pas aux calédoniens moyens. Sans exemple concret crédible on ne peut pas comprendre ce que cela va entraîner comme conséquences.

...
la TVA en soi n'est qu'un outil. Ce qui est bien ou mal c'est la politique fiscale qu'elle sert.

Même un public averti des questions économiques ne comprend pas si en pratique cette TGA (et pourquoi donc ne pas l'avoir appelée TVA ? Quel besoin de compliquer les choses ?) sera réellement une bonne chose. Car on voit bien qu'à empiler les mesures sans financement pérenne (minimum vieillesse ou billets subventionnés pour les Iles) la coalition au pouvoir est tentée d'empiler les couches fiscales.
Et on risque bien de se retrouver avec une TGA ET des taxes à l'importation.
La déclaration du groupe RUMP au Congrès qui déclare que "l'augmentation des moyens de la DAE pour contrôler les prix les rassure", montre qu'on a en fait de bonnes raisons de ne pas être rassurés du tout.
Le contrôle parfait des prix est un fantasme de politiques qui ne parait pas très crédible non plus dans notre pays où nous voyons chaque jour le décalage entre la théorie juridique et son application arbitraire sur le terrain, selon que l'on a des relations ou pas...

Quant aux indépendantistes, non contents de profiter sans vergogne d'une clé de répartition de plus en plus indéfendable, ils ne cachent plus leur intention d'augmenter la pression fiscale.
Le Sud non kanak et non indépendantiste n'a qu'à payer après tout ! Il assure déjà l'essentiel de l'effort fiscal. Sans doute "la dette coloniale inextinguible" de LKU.

Quelque part dans cette situation il y a une sorte de juste retour de bâton pour le monde des affaires.
C'est triste à dire, mais politiquement les Calédoniens sont trahis par leurs élites, politiques et économiques, devenus fort cyniques. Nombreux sont les nantis qui se font à l'idée de l'indépendance-association en pensant que cela voudra dire moins de charges sociales et plus d'argent.
La dérive actuelle qui consiste à désigner des professions boucs émissaires comme les pharmaciens,( puis demain qui ? les promoteurs ? les médecins ? les professions libérales ?) et à prendre les contribuables pour des vaches à lait, au lieu d'avoir une doctrine claire sur un optimum fiscal à ne pas dépasser pour favoriser la dynamique économique de long terme, va peut être enfin en faire réfléchir quelques uns sur l'importance de l'esprit de solidarité en politique....