mardi 11 octobre 2011

Communiqué sur l'affaire de la 3G à l'OPT

Le 11/10/2011


Dans le cadre de l'enquête sur les conditions d'attribution de la défiscalisation de la 3G à l'OPT, la Justice a placé Monsieur Harold Martin, Président de l'OPT et Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, sous un contrôle judiciaire très strict.Il lui est en effet interdit de quitter le territoire, de communiquer avec les dirigeants et personnels de l'OPT, dont certains sont membres du Gouvernement, et avec son propre Directeur de Cabinet.

Cette situation est extrêmement préjudiciable à l'image de la Nouvelle-Calédonie auprès de l’État, de l'opinion publique locale et nationale, et auprès des instances internationales.

Sans s'avancer sur le résultat de l'enquête, le Mouvement Républicain Calédonien ne peut que constater que cette situation ubuesque est intenable pour notre pays.

Les termes du contrôle judiciaire sont de toute évidence incompatibles avec les fonctions de Président de l'OPT et de Président du Gouvernement.Le MRC appelle les élus de la coalition au pouvoir, qui pour l'instant se murent dans un silence incompréhensible, à prendre toutes leurs responsabilités pour sortir la Nouvelle-Calédonie de cette situation.

Dans le cas contraire, les Calédoniens seront en droit de s'interroger sur la capacité de cette coalition à diriger notre pays, et encore plus à négocier son avenir statutaire.

Le Bureau Politique.

mercredi 5 octobre 2011

A propos du drapeau commun

Est-ce que si nous avons un drapeau commun, il faudra enlever le drapeau Bleu Blanc Rouge ?

NON. Au contraire ! 

Dans la Loi organique 99-209 le sujet est très clairement expliqué à l'article 5: "La Nouvelle-Calédonie détermine librement les signes identitaires permettant de marquer sa personnalité aux côtés de l'emblème national et des signes de la République."
Le drapeau commun ne donc peut flotter qu'aux côtés du Bleu Blanc Rouge, emblème national.

Le MRC rappelle également que pour l'instant le double drapeau est le fruit d'un voeu, c'est à dire d'un choix politicien de la coalition Rump-AE-UC-PT, et non d'un texte voté. Il n'y a donc aujourd'hui aucun texte légal obligeant à mettre le drapeau indépendantiste dans les services publics, les Mairies ou bien les écoles.
Les défenseurs d'un drapeau commun, parmi lesquels des membres fondateurs du MRC, sont dans leur très grande majorité anti-indépendantistes et profondément attachés au drapeau Bleu Blanc Rouge. En revanche il ne se reconnaissent pas dans le drapeau indépendantiste, qui lui vise à terme à faire descendre le drapeau BBR, en prêchant pour une indépendance kanake. 


La situation actuelle avec un drapeau indépendantiste levé sur nos institutions est beaucoup plus dangereuse pour l'avenir du drapeau BBR que le choix d'un drapeau commun apolitique.
Le MRC rappelle qu'à Tahiti, il existe un drapeau autonomiste qui flotte à côté du BBR. C'est le drapeau aux deux bandes horizontales rouges, par opposition au drapeau indépendantiste du parti Tavini de Oscar Temaru avec deux bandes horizontales bleues.